eM-Rhône : de quoi parle-t-on ?

Le projet eM-Rhône c'est …

   … 1 site de production de e-méthanol…

  • 150 000 tonnes de e-méthanol par an à partir de 2027
  • 29 000 tonnes d’hydrogène bas carbone par an directement produites sur le site du projet pour la synthèse du e-méthanol
  • 213 000 tonnes de CO2 captées auprès des industriels

 

   …implanté sur une plateforme industrielle …

Les Roches-Roussillon est la première plateforme chimique française par sa superficie, son nombre d’entreprises présentes et son nombre d’employés. L’histoire de la plateforme débute en 1915 avec la création d’une usine de phénol. C’est en 1999 que le site se structure autour du GIE Osiris. Aujourd’hui la plateforme accueille 1 600 salariés au sein de 16 entreprises dont l’activité locale génère 5 000 emplois indirects. Le GIE s’étend sur 150 hectares dont 10 sont encore disponibles. Située sur un corridor européen majeur, Les Roches-Roussillon bénéficie d’une connexion stratégique aux infrastructures de transports. La plateforme est reliée à la voie ferrée connectant le sud et le nord de l’Europe, au Rhône, une voie navigable majeure et à une des plus importante autoroute de France, l’A7. Ces éléments donnent à la plateforme Les Roches- Roussillon une place de choix à l’échelle régionale et nationale. 

   …avec un bilan carbone réduit de 70%

Dans le cadre des nouvelles réglementations européennes, la certification “renouvelable” ou “bas-carbone” du e-méthanol (selon l’origine de l’électricité utilisée) peut être obtenue dès lors que l’abattement des émissions de GES sur l’ensemble du cycle de vie du produit par rapport à un carburant de référence réalisée à partir d’énergies fossiles, est supérieur à 70 %.

La maitrise des enjeux du carbone des produits est une des clés de réussite majeure pour Elyse Energy. Une équipe interne, spécialiste de ces sujets, est donc dédiée à l’accompagnement continu des projets, et ce, dès leur conception, afin d’apporter une vision globale dans l’entreprise. Des outils techniques sont aussi mis en place au sein de l’entreprise pour être en mesure de réaliser les évaluations d’empreinte carbone au fur et à mesure de la définition des projets. 

L’outil principal permettant de garantir cette labellisation à terme et contribuant en continu au développement du projet est le bilan carbone. Il permet de comptabiliser les émissions de GES (dont le CO2 fait partie) d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie et en fonction de l’usage qui en est fait.

Dans le cadre du projet eM-Rhône, il est essentiel pour :

  • Obtenir la certification “bas-carbone”, nécessaire à la réalisation et à la viabilité du projet.
  • Connaître les postes d’émissions les plus importants dans la chaîne de production, et les réduire si une alternative existe.
  • Évaluer la réduction de l’impact climatique des produits finaux par rapport à leurs équivalents fossiles.
  • Renseigner l’empreinte carbone des produits conformément à la norme ISO 14067. 

 

 

L’électricité et la vapeur bas-carbone sont deux ressources nécessaires au projet et particulièrement déterminantes. L‘atteinte d’un objectif de décarbonation pour ces deux intrants devrait permettre de garantir un abattement de 73 % des émissions de CO2. 

 

 

Le bilan carbone est calculé en comptabilisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), outil indispensable pour connaître les postes d’émissions les plus importants, et les réduire si une alternative existe. 

 

Dans le cadre du projet, le bilan carbone guide les choix techniques et technologiques. 

 

 

Un projet en synergie avec le territoire

Elyse Energy a construit son projet avec la volonté de créer des synergies avec les industries et le territoire.

   

   Avec les autres industriels

  • La valorisation du dioxyde de carbone biogénique produit par les industriels présents, qui est actuellement relâché dans l’atmosphère. Cela accompagnerait la décarbonation de la plateforme.
  • La mutualisation des utilités à disposition (GIE Osiris).
  • La valorisation de la production de e-méthanol auprès d’autres industriels consommateur de méthanol d’origine fossile.

Avec le territoire

  • La création de 80 emplois directs et 240 emplois indirects
  • La participation à la mise en lumière de l’offre de formation locale.
  • Le renforcement de filières économiques d’avenir
  • L’instauration d’une relation de confiance avec le territoire dans le but de limiter les nuisances.